En direct, guerre en Ukraine : les dernières informations (2024)

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LIVE CONTEXTE Le point sur la situation, samedi 18mai au soir Le point sur la situation à 21heures Tout le live Ce live est maintenant terminé, merci de l’avoir suivi Le point sur la situation, samedi 18mai au soir Proche d’Alexeï Navalny et agressé en Lituanie, Leonid Volkov promet de ne «jamais abandonner» le combat La justice russe ordonne la saisie d’actifs d’UniCredit et de Deutsche Bank La Russie accuse Kiev de l’avoir attaquée avec des bombes guidées françaises La Russie dit avoir pris le village de Starytsa, dans l’oblast de Kharkiv Quatre personnes tuéesà la suite d’une frappe russe sur Kharkiv, selon un nouveau bilan annoncé par le gouverneur local Une infrastructure énergétique ukrainienne touchée par un bombardement dans l’oblast de Poltava L’Ukraine a évacué près de 10000personnes de l’oblast de Kharkiv Une loi abaissant l’âge de mobilisation à 25ans entre en vigueur en Ukraine Volodymyr Zelensky souhaite que la Chine participe au sommet sur la paix organisé par la Suisse Volodymyr Zelensky reproche aux Occidentaux de lui interdire de frapper la Russie avec leurs armes Volodymyr Zelensky rejette la trêve olympique voulue par Emmanuel Macron Volodymyr Zelensky réfute l’idée d’un nouvel assaut russe contre Kiev Volodymyr Zelensky reconnaît un manque d’hommes et un problème de «moral» des troupes Selon Volodymyr Zelensky, l’Ukraine a besoin de systèmes de défense antiaérienne et de «120 à 130» avions de combat Volodymyr Zelensky redoute une offensive plus large Le contexte
En direct, guerre en Ukraine: les dernières informations (1)

Live terminé

Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de cette région du Nord-Est, areconnu que l’armée ukrainienne n’avait, jusqu’à présent, pas pu arrêter les forces russes dans cette partie du territoire.

Le 18/05 à 22:03 L’essentiel

Le point sur la situation, samedi 18mai au soir

  • L’Ukraine a évacué près de 10000personnes de l’oblast de Kharkiv, selon Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de la région administrative de Kharkiv. M.Synehoubov a déclaré hier vendredi, que les troupes ukrainiennes n’étaient pas parvenues jusqu’à présent à arrêter les forces russes dans cette partie du territoire.
  • La Russie accuse Kiev de l’avoir attaquée avec des bombes guidées françaises.Le ministère de la défense russe pointe l’«utilisation des bombes guidées Hammer de fabrication française et des missiles antiradars HARM de fabrication américaine contre des cibles sur le territoire russe a été empêchée».

La Russie dit avoir pris le village de Starytsa, près de Vovtchansk,dans l’oblast de Kharkiv où l’armée russe a lancé une nouvelle offensive la semaine dernière.

Une loi abaissant l’âge de mobilisation à 25ans entre en vigueur en Ukraine.Confrontée à une pénurie d’armes et d’hommes au moment où la Russie a l’initiative et multiplie les assauts sur le front, l’armée ukrainienne est au défi de regarnir ses rangs face à l’ennemi, mieux équipé, qui recrute à tour de bras et ne compte pas ses pertes.

  • Volodymyr Zelensky reproche aux Occidentaux de lui interdire de frapper la Russie avec leurs armes.Dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse, M.Zelensky a déclaré qu’«ils[les Russes]peuvent nous frapper de leur territoire, c’est le plus grand avantage dont la Russie dispose, et nous ne pouvons rien faire à leurs systèmes[d’armements]situés sur le territoire russe avec les armes occidentales. Nous n’en avons pas le droit», soulignant s’en être plaint cette semaine encore auprès du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.

Le 17/05 à 21:02 L’essentiel

Le point sur la situation à 21heures

•Les Etats-Unis restent opposés à un usage en Russie des armes qu’ils fournissent à l’Ukraine, a affirmé vendredi le Pentagone. «Nous n’avons pas changé de position. Nous pensons que le matériel, les capacités que nous donnons à l’Ukraine (…) doivent être utilisés pour reprendre le territoire souverain de l’Ukraine», a déclaré Sabrina Singh, porte-parole du département de la défense américain.

• Les forces russes ont lancé leur offensive dans l’oblast de Kharkiv «bien plus tôt que prévu», dit le commandant en chef des forces ukrainiennes. Avec la nouvelle offensive de l’armée russe, le front s’est élargi de 70kilomètres, écrit vendredi le commandant en chef des forces ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, surFacebook.

• L’armée russe n’a pas l’intention de conquérir Kharkiv, affirme Vladimir Poutine, qui évoque la création «d’une zone de sécurité, une zone sanitaire» en «réponse aux attaques ukrainiennes en territoire russe».

• Vladimir Poutine laisse entendre qu’il ne respectera pas la trêve olympique pendant les JO de Paris. «Pour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles», a-t-il déclaré, faisant allusion à l’exclusion de la Russie des Jeux de Paris.

• Une frappe russe sur Kharkiv fait trois morts et vingt-huit blessés, selon le maire de la ville. L’armée russe a attaqué la deuxième ville d’Ukraine avec des missiles antiaériens ce vendredi.

Tout le live

Le 19/05 à 06:14

Ce live est maintenant terminé, merci de l’avoir suivi

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Le 18/05 à 22:03 L’essentiel

Le point sur la situation, samedi 18mai au soir

  • L’Ukraine a évacué près de 10000personnes de l’oblast de Kharkiv, selon Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de la région administrative de Kharkiv. M.Synehoubov a déclaré hier vendredi, que les troupes ukrainiennes n’étaient pas parvenues jusqu’à présent à arrêter les forces russes dans cette partie du territoire.
  • La Russie accuse Kiev de l’avoir attaquée avec des bombes guidées françaises.Le ministère de la défense russe pointe l’«utilisation des bombes guidées Hammer de fabrication française et des missiles antiradars HARM de fabrication américaine contre des cibles sur le territoire russe a été empêchée».

La Russie dit avoir pris le village de Starytsa, près de Vovtchansk,dans l’oblast de Kharkiv où l’armée russe a lancé une nouvelle offensive la semaine dernière.

Une loi abaissant l’âge de mobilisation à 25ans entre en vigueur en Ukraine.Confrontée à une pénurie d’armes et d’hommes au moment où la Russie a l’initiative et multiplie les assauts sur le front, l’armée ukrainienne est au défi de regarnir ses rangs face à l’ennemi, mieux équipé, qui recrute à tour de bras et ne compte pas ses pertes.

  • Volodymyr Zelensky reproche aux Occidentaux de lui interdire de frapper la Russie avec leurs armes.Dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse, M.Zelensky a déclaré qu’«ils[les Russes]peuvent nous frapper de leur territoire, c’est le plus grand avantage dont la Russie dispose, et nous ne pouvons rien faire à leurs systèmes[d’armements]situés sur le territoire russe avec les armes occidentales. Nous n’en avons pas le droit», soulignant s’en être plaint cette semaine encore auprès du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.

Le 18/05 à 20:46

Proche d’Alexeï Navalny et agressé en Lituanie, Leonid Volkov promet de ne «jamais abandonner» le combat

Leonid Volkov, ex-bras droit de l’opposant russe Alexeï Navalny mort en détention en février, et lui-même agressé en mars en Lituanie, a promis de ne «jamais abandonner» la lutte contre le président russe, Vladimir Poutine, malgré les menaces, selon des extraits d’une interview dévoilés ce samedi par la BBC.

M.Volkov, 43ans, dont l’entretien doit être intégralement diffusé dimanche, a déclaré que l’ancien opposant russe avait demandé à ses proches «de ne jamais abandonner et de continuer le travail… pour vaincre Poutine et construire la belle Russie du futur». Tenir cette promesse est «la seule manière de préserver son héritage, et de faire en sorte que son sacrifice ne soit pas vain», a déclaré M.Volkov. Il s’agit de son premier entretien télévisé depuis l’agression au marteau du 12mars devant son domicile de Vilnius, en Lituanie, où l’opposant vit en exil. Cet événement est survenu moins d’un mois après la mort de M. Navalny en détention.

Les autorités polonaises avaient par la suite communiqué avoir arrêté et placé en détention un commanditaire biélorusse «travaillant pour les Russes» et les deux auteurs de l’opération, de nationalité polonaise.

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Agression contre Leonid Volkov, un proche d’Alexeï Navalny: arrestation de trois suspects en Pologne, dont un Biélorusse soupçonné d’en être le commanditaire

Publié le 19 avril 2024 à 10h37 Temps de Lecture 2 min.

Le 18/05 à 17:31

La justice russe ordonne la saisie d’actifs d’UniCredit et de Deutsche Bank

Le tribunal d’arbitrage de Saint-Pétersbourg a ordonné de saisir les biens immobiliers, les titres et les comptes appartenant à la deuxième banque italienne, UniCredit, en Russie, pour un montant de 462,7millions d’euros, selon une décision prise jeudi 16mai.

Une décision similaire a été prise le même jour à l’encontre de Deutsche Bank, numéro un bancaire allemand, le tribunal d’arbitrage de Saint-Pétersbourg ordonnant de saisir ses biens immobiliers, ses titres et ses comptes pour un montant de 238,6millions d’euros.

Les deux décisions ont été prises à la requête de l’entreprise russe RusChemAlliance. Cofondée notamment par le géant gazier russe Gazprom pour construire une importante usine de traitement et de liquéfaction de gaz près de Saint-Pétersbourg, l’entreprise a vu son partenaire – la société allemande Linde, censée livrer des équipements pour la construction – se retirer du projet après le lancement de l’offensive russe en Ukraine en2022 et la mise en place des sanctions occidentales contre Moscou.

UniCredit et Deutsche Bank, qui étaient des banques garantes de ce projet, n’ont pas pu remplir leurs obligations non plus vis-à-vis de RusChemAlliance en raison des sanctions. A l’été 2023, l’entreprise russe a déposé une plainte auprès du tribunal d’arbitrage de Saint-Pétersbourg, en réclamant que les deux banques lui versent des centaines de millions d’euros de leurs garanties bancaires prévues par leurs engagements.

Le 18/05 à 17:15 En photos 📷

Le 18/05 à 16:00 En photos 📷

En direct, guerre en Ukraine: les dernières informations (4)

Le 18/05 à 15:12 En photos 📷

En direct, guerre en Ukraine: les dernières informations (5)
En direct, guerre en Ukraine: les dernières informations (6)

Le 18/05 à 14:21

La Russie accuse Kiev de l’avoir attaquée avec des bombes guidées françaises

La Russie a accusé samedi le régime de Kiev de l’avoir attaquée avec des bombes guidées françaises dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine. «Une tentative du régime de Kiev de perpétrer des attaques terroristes avec utilisation des bombes guidées Hammer de fabrication française et des missiles antiradars HARM de fabrication américaine contre des cibles sur le territoire russe a été empêchée», a déclaré le ministère de la défense russe dans un communiqué.

Entre 12h20et 12h30, heure locale (11h20 et 11h30 en France), samedi, «les systèmes de défense antiaérienne russes ont détruit quatre bombes guidées et deux missiles antiradars au-dessus de la région de Belgorod», a-t-il précisé.

L’Ukraine, confrontée à l’offensive russe depuis deux ans, réplique régulièrement en attaquant des régions russes et en visant notamment des sites énergétiques. Kiev avait promis de porter les combats sur le sol russe en représailles aux nombreux bombardements sur son territoire.

Le 18/05 à 12:47

La Russie dit avoir pris le village de Starytsa, dans l’oblast de Kharkiv

Le ministère de la défense de la Fédération de Russie a affirmé, samedi, que ses troupes avaient pris le village de Starytsa (📍), près de Vovtchansk, dans l’oblast ukrainien de Kharkiv, où l’armée russe a lancé une nouvelle offensive la semaine dernière.

«Les unités du groupement du nord ont libéré le village de Starytsa (…) et poursuivent leur progression en profondeur à travers les positions défensives de l’ennemi», a déclaré le ministère de la défense russe dans un communiqué.

Le 18/05 à 11:32

Quatre personnes tuéesà la suite d’une frappe russe sur Kharkiv, selon un nouveau bilan annoncé par le gouverneur local

Le bilan de l’attaque de vendredi sur Kharkiv de l’armée russe avec des missiles antiaériens est passé à quatre morts. «Un homme de 33ans est mort à l’hôpital aujourd’hui», écrit Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de l’oblast de Kharkiv surTelegram.

Seize personnes sont encore soignées à l’hôpital et «deux d’entre elles sont dans un état grave», précise-t-il.

Le 18/05 à 09:51

Une infrastructure énergétique ukrainienne touchée par un bombardement dans l’oblast de Poltava

«Cette nuit, des drones ennemis ont endommagé une infrastructure énergétique dans un raïon [subdivision administrative d’un oblast] de l’oblast de Poltava», a annoncé le chef de l’administration militaire, Filip Pronine, précisant que l’attaque n’avait pas fait de victimes.

Au total, le commandant des forces aériennes ukrainiennes, Mykola Olechtchouk, a annoncé que la Russie avait attaqué avec treize drones dans la nuit de vendredi à samedi. «L’Ukraine a abattu les treize [drones] dans les oblasts de Kharkiv, Poltava, Vinnytsia, Mykolaïv and Dnipropetrovsk», précise-t-il sur Telegram.

«Les drones russes ont visé deux installations énergétiques», rapporte la compagnie publique d’électricité Ukrenergo sur Facebook. «Les consommateurs n’ont pas été privés [d’électricité]», précise-t-elle. Depuis le début de l’année, les installations électriques ukrainiennes ont subi plusieurs vagues de bombardements russes ayant causé de graves dommages.

Le 18/05 à 09:23

L’Ukraine a évacué près de 10000personnes de l’oblast de Kharkiv

Selon Oleh Synehoubov, chef de l’administration militaire de la région administrative de Kharkiv, 9907personnes ont été évacuées depuis le lancement de l’assaut russe dans la zone, dont le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a prévenu qu’il pourrait n’être que la première vague d’une offensive plus vaste. Les bombardements russes ont fait trois morts et une trentaine de blessés au cours de la journée écoulée, ajoute-t-il surTelegram.

M.Synehoubov a déclaré, au cours d’un briefing vendredi que les forces ukrainiennes n’étaient pas parvenues jusqu’à présent à arrêter les forces russes dans cette partie du territoire. «L’ennemi a commencé à détruire Vovtchansk, en utilisant chars et artillerie. Ce n’est pas simplement dangereux d’être là-bas, c’est quasi impossible», a-t-il dit.

Quelque 200civils restent sur place, selon lui, alors que la ville, située à une cinquantaine de kilomètres de Kharkiv, la capitale éponyme de l’oblast, comptait quelque 18000 habitants avant le début de la guerre.

Le 18/05 à 07:31

Une loi abaissant l’âge de mobilisation à 25ans entre en vigueur en Ukraine

La nouvelle loi entrant en vigueur samedi a abaissé, non sans controverse, à 25ans l’âge de mobilisation en Ukraine, l’armée ayant impérativement besoin de recrues. Confrontée à une pénurie d’armes et d’hommes au moment où la Russie a l’initiative et multiplie les assauts sur le front, l’armée ukrainienne est au défi de regarnir ses rangs face à l’ennemi, mieux équipé, qui recrute à tour de bras et ne compte pas ses pertes.

Les autorités ukrainiennes ont longtemps voulu préserver les jeunes, fixant l’âge de mobilisation à 27ans et s’appuyant sur des volontaires. Mais ces réservoirs humains s’épuisant, plus de deux ans après le début du conflit, il a fallu abaisser le plancher à 25ans. Une décision qui a suscité la controverse, compte tenu du risque de sacrifier des jeunes gens sans compétences militaires qui représentent le futur du pays.

Le 18/05 à 01:47

Volodymyr Zelensky souhaite que la Chine participe au sommet sur la paix organisé par la Suisse

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, souhaite voir la Chine «impliquée» dans la conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse doit organiser en juin sans la Russie, a-t-il déclaré vendredi dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse (AFP).

«J’aimerais voir la Chine impliquée dans le sommet de la paix», a-t-il dit. «Des acteurs mondiaux» comme la Chine «ont une influence sur la Russie. Et plus nous aurons de pays de ce type de notre côté, du côté de la fin de la guerre, je dirais, plus la Russie devra compter avec cela», a-t-il ajouté.

Le 18/05 à 01:42

Volodymyr Zelensky reproche aux Occidentaux de lui interdire de frapper la Russie avec leurs armes

Dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse (AFP), le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a reproché vendredi aux Occidentaux d’interdire à l’Ukraine d’utiliser les armes fournies par l’Europe et les Etats-Unis pour frapper le territoire russe.

«Ils peuvent nous frapper de leur territoire, c’est le plus grand avantage dont la Russie dispose, et nous ne pouvons rien faire à leurs systèmes [d’armements] situés sur le territoire russe avec les armes occidentales. Nous n’en avons pas le droit», a-t-il dit, soulignant s’en être plaint cette semaine encore auprès du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.

Volodymyr Zelensky a par ailleurs estimé que l’Occident avait «peur» aussi bien d’une défaite russe que d’une défaite ukrainienne. «Nous nous trouvons dans une situation absurde où l’Occident a peur que la Russie perde la guerre. Et [en même temps] il ne veut pas que l’Ukraine la perde. Parce que la victoire finale de l’Ukraine mènera à la défaite de la Russie. Et la victoire finale de la Russie mènera à la défaite de l’Ukraine», a-t-il dit.

Le 18/05 à 01:37

Volodymyr Zelensky rejette la trêve olympique voulue par Emmanuel Macron

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait savoir, dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse (AFP), vendredi, avoir rejeté l’idée de «trêve» dans la guerre avec la Russie pendant la durée des Jeux olympiques de Paris que souhaitait le président français, Emmanuel Macron.

«J’ai dit: Emmanuel, nous n’y croyons pas. Imaginons une seconde qu’il y ait un cessez-le-feu. D’abord, on ne fait pas confiance à [Vladimir] Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, (…) dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire?», a développé M. Zelensky, rejetant une trêve qui, selon lui, «ferait le jeu de l’ennemi».

Le 18/05 à 01:33

Volodymyr Zelensky réfute l’idée d’un nouvel assaut russe contre Kiev

La Russie n’a pas les moyens de lancer un nouvel assaut d’ampleur contre Kiev, a jugé vendredi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse (AFP), alors que Moscou est à l’offensive dans l’est et le nord-est de l’Ukraine.

«Ils n’ont pas les forces pour une offensive d’ampleur sur la capitale comme ils l’avaient fait au début de l’invasion», a estimé M. Zelensky, qui pense que le Donbass (Est) et Kharkiv (Nord-Est) sont les cibles principales du Kremlin.

Le 18/05 à 01:28

Volodymyr Zelensky reconnaît un manque d’hommes et un problème de «moral» des troupes

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a reconnu vendredi, dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse (AFP), que son pays manquait d’hommes et que cela affectait le moral des troupes, alors qu’une nouvelle loi sur la mobilisation entre en vigueur samedi pour regarnir les rangs de l’armée.

«On doit remplir les réserves (…). Il y a un nombre important de brigades qui sont vides. On doit le faire pour que les gars [qui sont sur le front] puissent avoir des rotations normales. C’est comme ça que le moral s’améliorera», a-t-il dit.

Le 18/05 à 01:24

Selon Volodymyr Zelensky, l’Ukraine a besoin de systèmes de défense antiaérienne et de «120 à 130» avions de combat

L’Ukraine n’a qu’un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin, a estimé vendredi le président Volodymyr Zelensky dans un entretien exclusif accordé à l’Agence France-Presse (AFP).

«Aujourd’hui, nous avons 25% de ce dont on a besoin pour défendre l’Ukraine, je parle de systèmes de défense aérienne», en particulier les puissants systèmes américains Patriot, a estimé M.Zelensky, ajoutant que son pays avait besoin de «120 à 130» avions de combat F-16 ou autres appareils modernes «pour que la Russie n’ait pas la supériorité dans les airs».

Le 18/05 à 01:19

Volodymyr Zelensky redoute une offensive plus large

Dans un entretien exclusif à l’Agence France-Presse (AFP), le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a jugé vendredi que l’assaut lancé par la Russie contre la région de Kharkiv pourrait n’être que la première vague d’une offensive plus large, et que Moscou voulait «attaquer» la capitale régionale éponyme.

«Ils ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça, c’est leur première vague. Mais la situation est sous contrôle après cette première vague», a assuré le président ukrainien, alors que la Russie vient d’engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

  • Le point sur la situation, samedi 18mai au soir
  • Le point sur la situation à 21heures

Le contexte

Live animé par Dorian Jullien

Image de couverture : Des policiers et des procureurs travaillant sur des crimes de guerre inspectent une zone résidentielle touchée par une frappe aérienne russe, à Kharkiv, en Ukraine, le 18 mai 2024. Valentyn Ogirenko / REUTERS

Ont également animé ce live: Glenn Cloarec, Romain Del Bello, Audrey Delaporte (photos), Louise Vallée, Jean-Philippe Lefief, Ynès Khoudi, Charles Delaere, Solène L’Hénoret et Marie Pouzadoux.

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Comment Moscou et Kiev utilisent des drones ?

Depuis plusieurs mois,la guerre des drones entre la Russie et l'Ukraine a pris une ampleur inégalée. Selon un rapport, publié en mai 2023 par un think tank britannique spécialisé dans les questions de défense, les Ukrainiens perdaient quelque 10000drones par mois sur le champ de bataille, soit plus de 300 par jour. A titre de comparaison, l'armée française dispose d'un peu plus de 3000avions sans pilote dans ses arsenaux.

Ukrainiens et Russes utilisent essentiellement de petit* UAV (unmanned aerial vehicle, en anglais) d'origine civile, bon marché et disponibles en grand nombre. Ils servent à observer le champ de bataille et à guider les troupes ou les tirs d'artillerie ; certains sont aussi bricolés pour porter de petites charges explosives, larguées ensuite sur des tranchées ou des blindés.

Moins nombreux, les drones-kamikazes jouent également un rôle important. Dotés d’une charge explosive, ces UAV sont lancés au-dessus de la ligne de front sans objectif attribué à l’avance. Moscou utilise des drones russes Lancet-3, ainsi que des Shahed-136, de fabrication iranienne. Dépourvue d’une flotte de guerre digne de ce nom, l’Ukraine nargue l’ennemi avec des engins maritimes sans pilote, des petit* kayaks guidés à distance et chargés d’explosifs (450 kilos de TNT).

Signe de l’importance des drones pour leurs opérations, les Ukrainiens comme les Russes se sont organisés pour pouvoir alimenter leurs troupes dans la durée, non seulement en achetant en masse des drones civils sur le marché, mais aussi en mettant sur pied des capacités de production endogènes. Balbutiante au début de la guerre du Donbass, déclenchée il y a dix ans, l’industrie nationale ukrainienne est depuis montée en puissance. A la fin d'août, le ministre de la transformation numérique ukrainien a annoncé qu’une copie du drone russe Lancet avait été mise au point et serait bientôt lancée sous le nom de Peroun, dieu slave de la foudre et du tonnerre.

Entravée par les sanctions occidentales, qui limitent son approvisionnement en composants électroniques, la Russie est plus à la peine. Mais, selon les services de renseignement américains, Moscou aurait toutefois commencé la construction d’une usine dans la zone économique spéciale d’Alabouga, afin d’y fabriquer des drones-kamikazes de conception iranienne, comme les Shahed-136.

Que sait-on des stocks de missiles russes ?

Il est très difficile, voire impossible, de connaître l’état actuel des stocks de missiles de l’armée russe. Les services de renseignement ukrainiens communiquent régulièrement sur le sujet, mais leurs estimations sont sujettes à caution.

Selon Andri Ioussov, porte-parole de la direction générale du renseignement du ministère de la défense (GUR), cité par Liga.net, l’armée russe disposait de 2300missiles balistiques ou de croisière avant la guerre et en avait encore plus de 900au début de l’année. A ce total, s’ajoutent, d’après le porte-parole, une dizaine de milliers de missiles antiaériens S-300, d’une portée de l’ordre de 120kilomètres, et un stock important de S-400, déclinaison plus récente d’une portée trois fois supérieure.En août, Vadym Skibitsky, numéro deux du GUR, avançait le chiffre de 585missiles d’une portée supérieure à 500kilomètres.

En ce qui concerne les capacités de production, elles seraient passées à une centaine de missiles balistiques ou de croisière par mois, selonplusieurs experts. En octobre, le GUR évaluait cette production à 115exemplaires.

La Russie aurait, par ailleurs, acquis des missiles à courte portée en Iran et en Corée du Nord et continuerait à s’en procurer. Selon l’agence Reuters, qui cite plusieurs sources iraniennes, 400 missiles iraniens de la famille Fateh-110 (300 à 700kilomètres) lui auraient été livrés depuis janvier, date à laquelle un accord aurait été conclu. On ignore combien de missiles nord-coréens la Russie s’est procuré, mais 24 ont été tirés en Ukraine entre le 30décembre2023 et le 7février2024, selon le procureur général, Andriy Kostin. D’après les experts qui ont analysé les débris et les trajectoires, il s’agit probablement de KN-23 et KN-24 d’une portée de l’ordre de 400kilomètres.

Quid des avions de combat F-16 ?

Accédant à une demande de long-terme de la part du président ukrainien, les Etats-Unis ont, en août 2023, donné leur accord au transfert d’avions de combat F-16 à l’Ukraine. S’il existe une flotte potentielle de plus de 300F-16 dans neuf pays d’Europe – en Belgique, au Danemark, en Grèce, aux Pays-Bas et au Portugal, entre autres –, tous les Etats qui en disposent ne sont pas en mesure d’en céder du jour au lendemain.

Volodymyr Zelensky avait avancé le chiffre de 42F-16 promis par les alliés occidentaux à Kiev, mais cette donnée n’a pas été confirmée. Le Danemark en a promis 19. Les 6premiers ne devaient pas être livrés avant la fin de 2023, 8autres suivront en 2024 et 5en 2025, selon la première ministre danoise, Mette Frederiksen. Les Pays-Bas, qui en ont promis aussi, disposent de 42unités, mais ils n’ont pas précisé combien ils comptaient en céder.

Par ailleurs, les pilotes ukrainiens doivent être formés à ces avions de combat américains. Onze pays alliés de Kiev se sont engagés à prendre en charge des pilotes. L’OTAN a estimé que les soldats ukrainiens ne seraient en mesure d’utiliser les avions en situation de combat qu’au début de 2024, d’autres experts visent plutôt l’été de la même année.

Quel soutien militaire ses alliés fournissent-ils à Kiev ?

Deux ans après le début de la guerre à grande échelle, la dynamique du soutien occidental à Kiev est en perte de vitesse : les aides nouvellement engagées sont en baisse sur la période d’août 2023 à janvier 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, selon le dernier rapport de l’Institut Kiel, publié enfévrier2024. Et cette tendance pourrait se poursuivre,le Sénat américain peinant à faire voter des aides, et l’Union européenne (UE) ayant eu toutes les difficultés à faire adopter une aide de 50milliards le 1erfévrier 2024, du fait du blocage hongrois. A noter, ces deux paquets d’aide ne sont pas encore pris en compte dans le dernier bilan fait par l’Institut Kiel, qui s’arrête en janvier2024.

Les données de l’institut allemand montrent que le nombre de donateurs se réduit et se concentre autour d’un noyau de pays : les Etats-Unis, l’Allemagne, les pays du nord et de l’est de l’Europe, qui promettent à la fois une aide financière élevée et de l’armement de pointe. Au total, depuis février 2022, les pays qui soutiennent Kiev se sont engagés à hauteur d’au moins 276 milliards d’euros sur le plan militaire, financier ou humanitaire.

En valeur absolue, les pays les plus riches se sont montrés les plus généreux. Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec plus de 75milliards d’euros d’aide annoncés, dont 46,3milliards en aide militaire. Les pays de l’Union européenne ont annoncé à la fois des aides bilatérales (64,86milliards d’euros) et des aides communes provenant des fonds de l’Union européenne (93,25milliards d’euros), pour un total de 158,1milliards d’euros.

Lorsque l’on rapporte ces contributions au produit intérieur brut (PIB) de chacun des pays donateurs, le classem*nt change. Les Etats-Unis rétrogradent au vingtième rang (0,32% de leur PIB), bien après des pays voisins de l’Ukraine ou d’anciennes républiques soviétiques amies. L’Estonie prend la tête des aides rapportées au PIB avec 3,55%, suivie du Danemark (2,41%) et de la Norvège (1,72%). Le reste du top5 est complété par la Lituanie (1,54%) et la Lettonie (1,15%). Les trois Etats baltes, qui ont tous des frontières communes avec la Russie ou son alliée la Biélorussie, font partie des donateurs les plus généreux depuis le début du conflit.

Au classem*nt du pourcentage de PIB, la France est vingt-septième, ayant engagé avec 0,07 % de son PIB, juste derrière la Grèce (0,09 %). L’aide fournie par Paris est en recul constant depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – la France était vingt-quatrième en avril 2023, et treizième à l’été 2022.

Que sait-on des tensions à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne ?

Depuis plusieurs mois, les relations sont difficiles entre l'Ukraine et la Pologne. Le transit des céréales en provenance d'Ukraine est au cœur des tensions. Au printemps 2022, la Commission européenne avait mis en place des «voies de solidarité»pour faciliter l'évacuation et la vente de produits agricoles ukrainiens, sans droits de douane, vers l'Afrique et le Moyen-Orient. Mais «depuis le début du conflit, ce sont près de 50 % des céréales ukrainiennes qui transitent ou achèvent leur parcours dans l'Union européenne (UE), selon la Fondation Farm, cercle de réflexion autour des questions agricoles mondiales. Or, ces céréales affichent un prix beaucoup plus bas que le blé produit en UE, notamment dans les pays d'Europe centrale».

Arguant que ces céréales déstabilisent le marché local et donc les revenus de leurs agriculteurs, la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie avaient bloqué unilatéralement leurs importations en avril 2023. Un embargo que Bruxelles avait accepté, à condition qu'il n'empêche pas le transit vers d'autres pays et qu'il ne dure que quatre mois. Estimant que le problème de fond n'avait pas été réglé, Varsovie a décidé de ne pas rouvrir sa frontière aux céréales ukrainiennes à la fin de l'été, alors que Bruxelles estimait que l'embargo n'avait plus de raison d'être car ses analyses montraient «qu'il n'y avait plus de distorsion des marchés nationaux pour les céréales».

Les agriculteurs polonais bloquent depuis la frontière entre l'Ukraine et la Pologne pour empêcher les camions ukrainiens d'entrer sur le territoire national, les protestataires réclamant un«embargo complet» sur les produits agricoles et alimentaires ukrainiens. Ils dénoncent notamment l'explosion de leurs coûts de production alors que silos et entrepôts sont saturés et que les prix sont au plus bas. Le président ukrainien estimait au début de 2024 que le blocus de la frontière polonaise témoignait de «l’érosion de la solidarité» envers son pays, et a réclamé des pourparlers avec la Pologne.« Seul Moscou se réjouit » de ces tensions, a-t-il aussi affirmé, dénonçant« l’apparition de slogans ouvertement pro-Poutine ».

  • Le point sur la situation, samedi 18mai au soir
  • Le point sur la situation à 21heures

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